Il est temps à ce stade de rétablir le vrai sens du mot « intelligence » utilisé abusivement par les nouveaux dieux ès technologies. En fait, l’intelligence, de par son étymologie latine intus (entre) et legere (discerner) signifie choisir parmi plusieurs options, opérer le bon choix et donc comprendre une situation : elle ne peut s’appliquer qu’à une capacité humaine naturelle et de fait, non artificielle.

Au 55, du Faubourg Saint-Honoré, la nuit commençait à tomber en cette veille de Noël. Pas un bruit extérieur ne venait plus troubler la tranquillité du Palais présidentiel depuis que le maire n’autorisait que la circulation de véhicules électriques au centre de la capitale.

Le président s’était retiré dans son bureau du Salon Doré après une journée très occupée, marquée par le Conseil des Ministres réuni en matinée dans le Salon des Ambassadeurs.

Oui, une année bien remplie s’achevait : (...)

(...)L’on en vient à craindre la création d’une nouvelle brigade de répression dite « Police de la lumière » que l’on verrait bien dresser une liste noire de lutte contre « l’ébriété énergétique ». Non, ce n’est pas une plaisanterie, mais le terme doctement utilisé par un certain laboratoire d’idées, l’Institut NegaWatt. (...)

Un nouveau clergé constitué d’experts, de journalistes, de personnel politique, de responsables associatifs, officie désormais au service d’une nouvelle religion séculière. Ce sont les exégètes des temps modernes.

Vous n’êtes pas convaincus ? prenons quelques exemples : (...)

Chaque année, au moment des congés d’été, c’est le même rituel : les magazines proposent à leurs lecteurs une abondance de romans dits « coups de cœur ». Ces fameux pavés de papier sont censés accompagner les moments de repos des estivants confortablement installés sous leur parasol.

Certes, il est bien légitime de se procurer des moments de récréation bien mérités à l’issue d’une année laborieuse.

Mais ne pourrait-on pas aussi profiter de nos vacances pour consolider, par exemple, notre culture contre-révolutionnaire ? compléter et mettre à jour nos connaissances en lisant quelques ouvrages de référence qu’il nous est peut-être difficile d’aborder dans le tourbillon des affaires ? 

Pour mon billet d’humeur de juin, j’ai choisi de paraphraser le titre de l’ouvrage bien connu « l’Intelligence en péril de mort ». Dans cette œuvre exceptionnelle, son auteur Marcel De Corte, philosophe catholique belge, déplorait dès 1969 la désintégration morale et sociale de l’homme contemporain, « cette infection mortelle à la jointure même de l’âme et du corps » comme l’écrivait un critique.

Mais, me direz-vous, quel rapport avec la notion d’élégance ? Ce concept n’est-il pas trop superficiel voire futile pour être apposé à l’intelligence, fonction intellectuelle humaine très supérieure ?

Mais justement, cette détérioration que nous décrit l’auteur, trouve depuis plusieurs décennies, une fâcheuse illustration jusque dans le domaine qui nous occupe aujourd’hui.

« La prière est comme la respiration religieuse de l’âme. » Monseigneur PIE, évêque de Poitiers 1859

Depuis plusieurs semaines maintenant, la France prie. Plus de 3 000 chapelets publics sont récités aujourd’hui dans notre pays, mais aussi dans beaucoup d’autres (Autriche, Suisse, Italie, Canada, Australie, Grande-Bretagne, USA, Ouganda, Liban…). Cette initiative vise à implorer les secours de la Très Sainte Vierge Marie en ces temps de calamités.

La toute-puissance de Marie, « forte comme une armée rangée en bataille », s’est manifestée au cours des siècles, opérant de nombreux miracles : souvenons-nous de la bataille de Lépante, du siège de la ville de Vienne en Autriche, de son apparition à Pontmain en 1871 et du miracle de la Marne en 1914.

Lorsque j’étais lycéenne, je m’étais abonnée à une revue littéraire destinée à la jeunesse, « Plaisir de lire ». Comme dans beaucoup d’établissements d’enseignement secondaire de ces années-là, cette démarche nous avait été recommandée par nos professeurs de lettres. Ce magazine trimestriel était édité par l’association éponyme créée en 1924 et visait « à défendre les âmes contre les germes délétères qui les menacent (…) à proposer à la jeunesse une littérature de qualité « propre et appétissante » selon les termes mêmes de son premier président.  Ce dernier illustrait ensuite sa démarche en reprenant les vers d’Alfred de MUSSET : (...)

Voulez-vous connaître les nouveaux schémas sociétaux auxquels nos pseudo-élites mondialistes veulent nous faire adhérer ?

Vous pensez sans doute ne pas pouvoir échapper à la lecture de moultes ouvrages savants, de thèses universitaires absconses ou autres rapports d’experts : Eh bien non. Il existe une manière beaucoup plus simple et rapide de comprendre le fonctionnement du Nouvel Ordre globaliste. Serez-vous étonnés si je vous parle de la publicité, et en particulier des spots diffusés notamment dans les médias télévisuels ?(...)

Dans la forêt où je vais me promener est fixé un beau panneau municipal, illustré d’un hérisson, affichant LE slogan bien-pensant de rigueur, « Nature protégée, fauchage raisonné » : l’entretien tardif des espaces verts vise à protéger la faune et la flore. 

Alors que la pseudo-vaccination contre la pseudo-pandémie bat son plein depuis neuf mois, alors que l’exécutif exerce chaque jour (...)

Comme je vous l’avais promis, chers lecteurs, je vous dévoile aujourd’hui les auteurs des déclarations recensées dans la première partie du billet. Aviez-vous réussi à les identifier ?

En effet, j’ai choisi de vous livrer ci-dessous quelques extraits de plusieurs de leurs textes, en les numérotant, et sans en préciser l’auteur1 : cet artifice m’a semblé judicieux pour exposer des conclusions et/ou des analyses parfois déroutantes ou inattendues de l’autorité en question.

Je vous révèlerai dans une seconde partie les réponses et les sources, assorties (...)

En 2013, lors de l’opposition publique massive à la loi Taubira, j’avais une fois engagé la conversation avec un ecclésiastique. En guise de boutade, j’avais émis l’hypothèse que « Dieu pourrait bien un jour être poursuivi en justice pour homophobie ! ». En effet, se référer aux textes saints et au Magistère de l’Eglise catholique pour étayer son opposition était déjà à l’époque jugé très répréhensible et irrecevable par les activistes en faveur de cette loi.

Karl Schwab, fondateur du Forum Economique Mondial de Davos (Suisse), et Gourou de la Grande Remise à Zéro (Great Reset en anglais), nous a prévenus en 2020 dans son ouvrage éponyme :

« (…) Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est : jamais. La normalité d’avant la crise est brisée, car la pandémie de coronavirus marque un point d’inflexion fondamentale… »

Amis lecteurs, nous voici parvenus à quelques jours de la naissance de notre Sauveur : aussi m’a-t-il paru déplacé et hors sujet de produire mon dernier billet d’humeur de l’an 2020 sur un thème d’inspiration trop matérielle.

2021 annonce bien des événements aussi inquiétants les uns que les autres : ils fourniront hélas assez tôt une matière abondante à mes décryptages habituels. Défaisons-nous quelque temps de notre causticité.

Tristesse, (sainte) colère, incompréhension ? Ces sentiments se sont emparés de moi le 30 octobre 2020.

A cette date, l’exécutif a replongé en effet soixante-sept millions de français dans une nouvelle période « d’assignation à résidence ».

Ceux d’entre nous qui ont étudié le latin se souviennent peut-être de leur laborieuse traduction des célèbres discours de Cicéron. Je veux parler en particulier des  « Catilinaires » et de la première d’entre elles. Sa phrase introductive  me sert aujourd’hui de titre.

Vous aviez détesté le confinement, vous devez aujourd’hui, tout comme moi, abhorrer ce déconfinement qui n’a été décrété que sur le papier. 

Force est hélas de constater que, depuis 109 jours, le confinement mental a pris le relais de la claustration physique et sociale !

    Dans son édition du mois de mai 2020, une revue d’informations religieuses rédigée par des clercs se réclamant de la Tradition catholique a publié un article sur « Les complotistes ». Son auteur exerce des responsabilités importantes au service de la formation des futurs prêtres.

Après le totalitarisme du coronavirus, bienvenue au totalitarisme « antiracisme » !

A la suite des mouvements de contestation contre les violences policières qui ont éclaté aux Etats-Unis au mois de mai 2020, la chasse au racisme s’est ouverte à son tour en France.

Un délire idéologique s’est rapidement emparé des groupes de pression ad hoc, jamais à cours d’imagination pour dénoncer et réécrire, à leur manière, des pans entiers de notre histoire et de notre culture.

 Nous n’avons qu’un honneur au monde, c’est l’honneur de Notre-Seigneur ! »

Vous souvenez-vous, amis lecteurs, de ce chant qui accompagne nos pèlerinages depuis des années ?

Notre prison d’Etat a commencé depuis plusieurs jours à entrouvrir, partiellement toutefois, ses larges portails.

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Nous avons tous repris, peu ou prou, nos activités professionnelles, sociales et domestiques.

Après mon premier exercice sur le « confinement », je m’attaque aujourd’hui à un autre terme de la novlangue d’Etat, très en vogue ces derniers temps, la fameuse « distanciation sociale ».

Lundi 11 mai 2020 à minuit, s’est achevée la période de cinquante cinq jours dite de « confinement ».

Vous remarquerez, cher lecteur, les guillemets apposés avant et après ce mot.